En tant que couvreurs sur la région d’Amiens, Hesdin et d’Arras, nous sommes souvent amenés à travailler en restauration sur des charpentes vieilles de plus de 100 ans. Les bois d’avant (l’orme, le chêne…) étaient de constitutions robustes pour traverser les temps, les guerres et les vices de la météo. Néanmoins le bois utilisé pour la fabrication des charpentes actuelles reste qualitatif si l’on respecte certaines contraintes (temps de séchage, mode de pose, sections).
Ce point étant posé, il faut maintenant savoir que toutes ces considérations ne sont rien face à un problème majeur : Les insectes xylophages (termites, petites et grosses vrillettes, capricornes…). Ces insectes invasifs sont capables de mettre en pièce toute ou partie de votre charpente en moins de temps qu’il ne faut pour le dire… Cela peut aller de la fragilisation de votre couverture à l’effondrement pur et simple de votre toiture.
Ce point étant posé, il faut maintenant savoir que toutes ces considérations ne sont rien face à un problème majeur : Les insectes xylophages (termites, petites et grosses vrillettes, capricornes…). Ces insectes invasifs sont capables de mettre en pièce toute ou partie de votre charpente en moins de temps qu’il ne faut pour le dire… Cela peut aller de la fragilisation de votre couverture à l’effondrement pur et simple de votre toiture.
Vous avez repéré la présence de ces bestioles au sein de votre charpente (voir notre article « juger de l’état de votre charpente » pour vous aider à déceler ces nuisibles) il vous faut agir sans tarder, des solutions existent et fonctionnent, il n’est jamais trop tard !
Deux méthodes pour commencer : Le traitement par injection et le traitement en surface.
L’injection consiste à poser de petits tuyaux (injecteurs) pour introduire un anti-xylophage. Ce produit se diffuse au coeur des galeries creusées par les termites, au coeur du bois (par capillarité ou par bombe aérosol). Cette solution radicale est surtout valable en cas d’invasions ponctuelles.
Il est préférable de traiter toute sa charpente quand le phénomène est plus étendu
Donc dans ce cas la méthode en surface peut s’avérer utile : une vaporisation d’un produit anti-xylophage va donc être adoptée.
Tous ces produits se trouvent facilement dans les magasins spécialisés sous deux formes : les formules chimiques (Xylophène et autres V33) et les formules « bio » qui respectent un peu plus l’environnement. Vous pouvez les utiliser et les mettre en pratique vous-même, sous réserves d’utiliser les protections requises (masques, gants).
Enfin, si une pièce de charpente s’avère trop attaquée, il faudra ne pas hésiter à la consolider (la doubler ou la ferrer)
ou plus efficacement à la faire changer purement et simplement par des artisans professionnels de la charpente.
D’autres questions sur ce sujet ? N’hésitez pas à nous contacter, nous sommes des artisans couvreurs à l’écoute et à votre service !